domingo, 22 de mayo de 2016

Boulevard des airs - J'nous imagine



Je t'imagine
Depuis le siège 87
Je t'imagine
Choisir la place côté fenêtre
Je t'imagine
Râler si l'on prend du retard
Je t'imagine
Rire avec moi dans le wagon-bar


J'nous imagine
Depuis le bord de ma fenêtre
J'nous imagine
Je tire des plans sur la comète
J'nous imagine
Et quand passe le contrôleur
Je te souris, je suis en règle
Le genre de gars toujours à l'heure

Je ne sais vraiment plus
Où le train nous mène
Je ne vois vraiment plus
Rien qui me retienne

Mais je ne sais plus
Où tout ça me mène
Elle ne m'a pas vu
Et le train l'entraîne (x2)

J'nous imagine
Beaux, bio, bateau, super bobos
J'nous imagine
Zen, hippie, hypper happy
J'nous imagine
Sereins, vacances au Canada
J'nous imagine
C'est rien, galères de fin de mois


J'nous imagine
Jeunes, festivals à l'arrache
J'nous imagine
Djeuns, et toujours à la page
Quand j'imagine
Toujours, t'es belle, tu vieillis pas
Et j'imagine
J'exagère on ne se connait même pas

Refrain

J'nous imagine
Adroits, à deux sur les montagnes
J'nous imagine
À trois, heureux à la campagne
J'nous imagine
À quatre, entre nos quatre murs
Et je balise
En fait je n'en suis plus très sûr

J'nous imagine
Couple de première classe qui claque
Et j'imagine
Cool, mon numéro dans ton sac
J'nous imagine
Loin de ce train-train-train
Et j'imagine
Deux secondes que je vais peut-être un peu trop loin

Mais je ne sais plus
Où tout ça me mène
Elle ne m'a pas vu
Et le train l'entraîne (x2)

Te imagino
Desde el asiento 87
Te imagino
Elegir el sitio más próximo a la ventana
Te imagino
Refunfuñar si vamos con retraso
Te imagino
Reír conmigo en el vagón-bar

Nos imagino
Desde el borde de mi ventana
Nos imagino
Hago castillos en el aire
Nos imagino
Y cuando el controlador pasa
Te sonrío, estoy en regla
El tipo de tío siempre puntual

Realmente no sé
A dónde nos lleva el tren
Realmente no veo
nada que me retenga

Pero no sé
Dónde me lleva todo esto
Ella no me ha visto
Y el tren la lleva

Nos imagino
Bonitos, natural, cuento chino, superbobos
Nos imagino
Zen, hippie, hiperfelices
Nos imagino
Serenos, vacaciones en Canadá
Nos imagino
No es nada, un fin de mes complicado

Nos imagino
Jóvenes, salir de festivales
Nos imagino
En ayunas, y siempre al día
Cuando te imagino
Siempre eres hermosa, no envejeces
E imagino
Exagero, ni siquiera nos conocemos

Estribillo

Nos imagino
Hábiles, a ambos en la montaña
Nos imagino
A los tres, felices en el campo
Nos imagino
A los cuatro, entre nuestras cuatro paredes
Y tengo miedo
De hecho, no estoy muy seguro

Nos imagino
Una pareja en primera clase que da un portazo
E imagino
Tranquilo, mi número en tu bolso
Nos imagino
Lejos de este tren
E imagino
Dos segundos, que quizá estoy yendo un poco demasiado lejos

Pero no sé
Dónde me lleva todo esto
Ella no me ha visto
Y el tren la lleva (x2)

Boulevard des airs - San Clemente (Je Voulais vous parler des femmes)


J'voulais placer le mot « ruelle »
J'voulais vous parler un peu d'elle
J'voulais écrire, sur un bout d'table
Dans un salon d'la rue des arts
Et déchirer ce bout de nappe
Sous le regard de bande appart
Et en finir avec l'ambition
Cracher, bourré mes convictions

Et j'voulais vous parler des femmes
Et de Godard, et leur parfum
De 68, que l'on condamne
Du mois d'octobre 61 (x2)

Mais on r'fait pas les Amériques
En écrivant ce genre de choses
Fallait choisir la chose publique
Y'a peu de public à la prose
Et entre nous, mon choix est fait
Et entre nous, mon choix est fait
Et jamais je ne choisirai
Entre la bannière et la rose

Refrain (x2)

Je voulais vous parler d'la misère
J'voulais vous parler d'la folie
D'un traitement sécuritaire
De pardon et de l'oubli
Esclave et aliéné
De la cause à la déraison
Attendant quelque chose
Qui s'produira pourtant jamais

Refrain
Quisiera ubicar la palabra "callejón"
Quisiera hablaros un poco de ella
Quisiera escribir, en un rincón de la mesa
En un salón de la calle de las artes
Y rasgar el borde del mantel
Bajo la mirada de una cuadrilla apartada
Y terminar con la ambición,
Escupir, emborrachar mis convicciones.

Y quisiera hablaros de las mujeres
Y de Godard, de su perfume
Del 68 que condenamos
Del mes de octubre del 61 (x2)

Pero no reconstruiremos América
Escribiendo este tipo de cosas
Hay que elegir las cosas públicas
Hay poco de público en la prosa
Y entre nosotros, mi elección está hecha
Y entre nosotros, mi elección está hecha
Y jamás elegiré
Entre la bandera y la rosa

Estribillo (x2)

Quisiera hablaros de la miseria
Quisiera hablaros de la locura
Del tratamiento de seguridad
Del perdón y el olvido
Esclavo y alienado
a la causa de la sin razón
Esperando algo
Que jamás llegará.

Estribillo.

jueves, 19 de mayo de 2016

La rue Kétanou - Les hommes que j'aime



Je voudrais vous parler des hommes que j'aime
Ceux qui m'ont embrassés au bord de la Seine
Où j'allais me jeter, jeté par une reine
Que j'avais aimé plus que les hommes que j'aime.

Ils ont des gueules cassés, il faut les voir au petit jour
Se coucher tout étonné du monde qui les entoure 
Ils volent, ils viennent, ils trainent, ils parlent fort, ils ne parlent pas
Ils entendent des Carmen qui leur disaient: viens par là!
Et chaque fois ils y vont, et chaque fois ils en reviennent
Entre un ange et un démon, ainsi j'aime les hommes que j'aime

Refrain

Ce sont des géants qui savent le chagrin d'amour
Des amitiés de survivants qui fêtent votre retour
Et quand passe un drame et que l'un de nous il touche
On se donnent des prénoms de femmes et on s'embrasse sur la bouche.
Mon dieu, c'est mon tour, j'vis au bord de la Seine
Je cris au secours, ainsi m'aiment les hommes que j'aime.

Refrain.

Et je lève mon coeur à la tendresse de ces voyou, 
qu'elle me porte bonheur, ce soir j'ai rendez vous
Et j'irais comme je suis, non je ne changerez rien, 
Acte mes folies, a mon feu dans mes mains
A mon amour sans pudeur, a mon amoure qui se déchaine
Et même ça fait peur, ainsi aime les hommes que j'aime.

Refrain (x2)

Me gustaría hablaros de los hombres que amo
Aquellos que me han besado en la orilla del Sena
Donde había ido a arrojarme, loco por una reina
Que había amado más que a los hombres que amo.

Ellos tienen la boca rota, hace falta verlos al alba
Acostarse asombrados del mundo que les rodea.
Vuelan, vienen, se arrastran, hablan alto, no hablan
Escuchan Carmen, que les dice: ¡Venid aquí!
Y cada vez que van, y cada vez que vuelven
Entre un ángel y un demonio, así quiero a los hombres que amo

Estribillo

Son los gigantes que conocen el mal de amores
La amistad de los supervivientes que celebran vuestro regreso.
Y cuando ocurre una tragedia y nos toca a alguno de nosotros
Intercambiamos los nombres de las mujeres y nos besamos en la boca.
Dios mío, es mi turno, he visto la orilla del Sena
He gritado socorro, así me quieren los hombres que amo.

Estribillo

Y levanto mi corazón al afecto de esos granujas
que me traiga suerte, esta tarde tengo una cita
e iré tal y como soy, no cambiaré nada,
ni todas mis locuras ni el fuego de mis manos
ni mi amor sin pudor ni mi amor que se desencadena.
E incluso si tengo miedo, así aman los hombres que amo.

Estribillo (x2)

miércoles, 18 de mayo de 2016

La rue Kétanou - Ma faute à toi


J'ai besoin encore et toujours
J'ai besion d'entrer chez une femme
D'en sortir au petit jour
Avec un peu moins de flammes
Dans les yeux 
Quand je te regarde
Car notre amour à tous les deux
Y'a que moi qui le garde

J'ai besoin d'entrer chez une femme
Chez une autre que toi
Toi t'as perdu ma flamme
Ma flamme qu'était pour toi
J'ai besoin de t'oublier
Ne pas te reconnaître
Partout où je vais
J'ai besoin de renaître

J'ai besoin de vivre
De vivre devant moi
Ceux qui m'aiment me suivent
Je sais toi tu restes là
J'ai besoin d'aimer
Je ne sais rien faire d'autre
J'ai besoin d'aimer
Et c'est pas ta faute

C'est ma faute à toi 
Toi qu'est trop belle
Toi t'est trop belle pour moi
Et les belles, elles sont cruelles
Pour ceux qui les veulent
Pour ceux qui les ont pas
Pour ceux qui sont tout seul
Pour ceux qui ne savent pas
Pour ceux qui marchent des heures
Et qui vont nulle part
Pour ceux qui boivent
Pour ceux qui ne dorment pas
Pour ceux qui chantent
Qui chantent
Pour ceux qui chantent
Qui chantent pour toi (x2)
Necesito ahora y siempre
Necesito entrar en la casa de una mujer
Salir de allí al amanecer
Con un poco menos de pasión
En los ojos
Cuando te miro
Pues nuestro amor, el de ambos
Soy yo quien lo guardo

Necesito entrar en casa de una mujer
En la de una que no seas tu
Tú te has perdido mi amor
Mi amor que era para ti
Necesito olvidarte
No reconocerte
Donde quiera que vaya
Necesito renacer.

Necesito vivir
Vivir ante mi
Los que me aman me siguen
Se que tú te quedas ahí
Necesito amar
No sé hacer otra cosa
Necesito amar
Y no es culpa tuya.

Es mi culpa
Tú eres demasiado bella
Tú eres demasiado bella para mi.
Y las bellas son crueles
Para aquellos que las quieren
Para aquellos que no las tienen
Para aquellos que están solos
Para aquellos que no saben
Para aquellos que dejan pasar las horas
Y no van a ninguna parte
Para aquellos que beben
Para aquellos que no duermen
Para aquellos que cantan
Que cantan
Para aquellos que cantan
Que cantan por ti (x2)

Indila - Dernière Dance


Oh ma douce souffrance
Pourquoi s'acharne tu r'commences
Je ne suis qu'un être sans importance
Sans lui je suis un peu «paro»
Je déambule seule dans le métro
Une dernière danse
Pour oublier ma peine immense
Je veux m'enfuir
Que tout r'commence
Oh ma douce souffrance

Je remue le ciel, le jour, la nuit
Je danse avec le vent, la pluie
Un peu d'amour, un brin de miel
Et je danse, danse, danse, danse, danse, danse, danse
Et dans le bruit, je cours et j'ai peur
Est-ce mon tour?
Revient la doleur...
Dans tout Paris, je m'abandonne
Et je m'envole, vole, vole, vole, vole, vole, vole

Que d'espérance...
Sur ce chemin en ton absence
J'ai beau trimer, sans toi ma vie
N'est qu'un décor qui brille, vide de sens

Refrain 

Dans cette douce souffrance
Dont j'ai payé toutes les offenses
Écoute comme mon coeur est immense
Je suis une enfant du monde

Refrain




Oh, mi dulce tormento
¿Por qué vuelves a ensañarte?
Tan solo soy un ser sin importancia
Sin él, soy un poco paranoica.
Vago sola por el metro
Un último baile
Para olvidar mi inmensa pena
Quiero huir
Que todo vuelva a empezar
Oh, mi dulce tormento.

Remuevo el cielo, el día, la noche
Bailo con el viento, la lluvia
Un poco de amor, un poco de miel
Y bailo, bailo, bailo, bailo, bailo, bailo, bailo.
Y en el ruido corro y tengo miedo
¿Este es mi turno?
Vuelve el dolor...
Por todo París, me abandono
Y levanto el vuelo, vuelo, vuelo, vuelo, vuelo, vuelo, vuelo.

Sin esperanza...
En este camino, con tu ausencia
He trabajado duro, sin ti mi vida
no es más que un brillante decorado, vacío de sentido.

Estribillo

En este dulce tormento
en el que he pagado todas las ofensas
escucho lo inmenso que es mi corazón
Soy una niña del mundo.

Estribillo.

martes, 17 de mayo de 2016

Zaz - On ira




On ira écouter Harlem au coin de Manhattan
On ira rougir le thé dans les souks à Amman
On ira nager dans le lit du fleuve Sénégal
Et on verra brûler Bombay sous un feu de Bengale
On ira gratter le ciel en dessous de Kyoto
On ira sentir Rio battre au cœur de Janeiro 
On lèvera nos sur yeux sur le plafond de la chapelle Sixtine 
Et on lèvera nos verres dans le café Pouchkine.

Oh qu'elle est belle notre chance 
Aux milles couleurs de l'être humain
Mélangées de nos différences 
A la croisée des destins
Vous êtes les étoiles nous somme l'univers 
Vous êtes en un grain de sable nous sommes le désert 
Vous êtes mille phrases et moi je suis la plume
 Oh oh oh oh oh oh oh 
Vous êtes l'horizon et nous sommes la mer 
Vous êtes les saisons et nous sommes la terre 
Vous êtes le rivage et moi je suis l'écume 
Oh oh oh oh oh oh oh 

On dira que le poètes n'ont pas de drapeaux 
On fera des jours de fête quand on a deux héros 
On saura que les enfants sont les gardiens de l'âme 
Et qu'il y a des reines autant qu'il y a de femmes 
On dira que les rencontres font les plus beaux voyages 
On verra qu'on ne mérite que ce qui se partage
On entendra chanter des musiques d’ailleurs 
Et l'on saura donner ce que l'on a de meilleur 

Refrain (x2)




Iremos a escuchar Harlem en la esquina de Manhatan
Iremos a teñir de rojo el té en los zocos de Amán
Iremos a nadar en el lecho del río Senegal
Y veremos arder Bombay bajo los fuegos artificiales
Iremos a arañar el cielo debajo de Kyoto
Iremos a sentir el río que late en el corazón de Janeiro
Alzaremos nuestros ojos al techo de la capilla sixtina
Y levantaremos nuestros vasos en el café Pouchkine.

Oh, ¡qué bella es nuestra suerte
los mil colores del ser humano,
mezcladas nuestras diferencias
en el cruce de destinos!

Sois las estrellas, somos el universo
sois un grano de arena, somos el desierto
sois mil frases y yo soy la pluma
oh oh oh oh oh oh

Vosotros sois el horizonte y nosotros somos el mar
Sois las estaciones y nosotros la tierra
sois la orilla y yo soy la espuma
oh oh oh oh oh oh oh

Diremos que los poetas no tienen bandera
Tendremos días de fiesta cuando haya dos héroes
Sabremos que los niños son los guardianes del alma
Y que hay tantas reinas como mujeres.

Diremos que los encuentros hacen más hermosos los viajes.
Veremos que solo merecemos lo que se comparte
Escucharemos cantar música de lugares lejanos
Y sabremos dar lo mejor de nosotros

Estribillo (x2)